Le 29 juin 2018, le tribunal correctionnel d'Anvers a déclaré le président de la FGTB d’Anvers coupable d’"entrave méchante à la circulation", suite à l’action syndicale nationale qui s’est déroulée le 24 juin 2016 près du port d'Anvers. Pour la FGTB, cette condamnation est inacceptable. Quels sont nos arguments ?

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Poursuite pénale pour action syndicale ? De quoi parle-t-on ?
Il est inacceptable qu’un syndicaliste qui exerce ses droits à la liberté d’expression, à l’action collective et à la grève (y compris le droit d’organiser des piquets de grève), et fait usage de ses droits fondamentaux, soit poursuivi au pénal. Pour la FGTB, le droit d’entreprendre des actions est fondamental et nécessaire. Cela ne vaut pas uniquement pour les actions syndicales, mais aussi pour les mouvements de protestation qui résultent de l’insatisfaction à l’égard des mesures politiques.
Le droit de grève nous concerne tous !
Le 29 juin, un responsable syndical a été condamné par le tribunal correctionnel d’Anvers pour « entrave méchante à la circulation » suite à l’organisation d’une action. Les conséquences de cette décision judiciaire sont potentiellement graves. Une menace plane désormais au-dessus de la tête de quiconque organise une action syndicale. Le jugement du tribunal d’Anvers pourrait constituer un précédent pour des actions similaires et avoir ainsi un effet très dissuasif.
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Communiqués de presse
Il y a un siècle jour pour jour, le 24 mai 1921, une loi fut adoptée pour reconnaître la liberté d’association dans tous les domaines, la liberté syndicale en faisait partie. Ce sont ces libertés qui ont permis les plus grandes conquêtes sociales, à l’origine de notre droit social.
Le Comité fédéral de la FGTB, réuni hier en visioconférence, a fait le point sur l’état des lieux de la négociation au sein du G10, afin de préparer les réunions qui y sont programmées d’ici début juin.